L’été est là : pendant cette saison nous augmentons notre consommation de fruits et légumes, le potager est en pleine production, il est envahi par les mauvaises herbes qui prolifèrent grâce à l’arrosage, on taille les fleurs fanées dans nos parterres et la pelouse pousse encore.
Tous ces éléments augmentent considérablement notre production de déchets végétaux et alimentaires, alors que nous pourrions les revaloriser en compost. Voici comment mettre en œuvre de façon simple ce procédé appelé compostage.
Le compost est un mélange de végétaux broyés et de déchets alimentaires qui se sont décomposés grâce à la fermentation et aux lombrics.
Pour ce faire on commence par choisir un emplacement : au fond du jardin, derrière une haie mais pas trop près de la maison car la fermentation peut produire des odeurs et le lieu du compostage n’est pas esthétique. Il existe deux méthodes : en tas, ou dans un composteur trouvé dans le commerce ou réalisé soi-même.
Il faut alterner une couche de déchets de cuisine avec une couche de végétaux broyés ou de déchets de tonte, tout en veillant à ce que l’ensemble reste humide pour la fermentation. Il sera nécessaire d’aérer le tas en le retournant une ou deux fois par an. Attention, si vous vous trouvez à la campagne les déchets alimentaires peuvent attirer les animaux (rats, sangliers, chiens,…).
L’hiver, le tas sera recouvert par une couche de paille ou de feuilles pour ne pas ralentir la fermentation. Il reste cependant quelques déchets à bannir, dont voici la liste :
-Les restes de viande ou de poisson, les produits laitiers, les écorces d’agrumes et le pain : ils produisent des enzymes qui nuisent à la fermentation.
-Les déchets de taille de végétaux malades et les mauvaises herbes montées en graines : vous risquez de les propager lors de l’épandage du compost au jardin.
Obtenir un terreau gratuit et réduire ses poubelles : voilà deux avantages non négligeables du « compost maison ».